Prochain
cercle de silence de Strasbourg
Samedi
30 juin 18h-19h pl. Kléber
Venez
vous y joindre, même quelques minutes
Le
mois dernier, le cercle de silence de Strasbourg « fêtait »
malheureusement ses dix ans. Nous étions un peu plus de cent, vous
pouvez voir
des photos ici.
Depuis
le mois dernier, les (très) mauvaises nouvelles de toute sorte sont
tombées en pluie. Nous n'en relayons qu'une, locale, avec ce
communiqué de CASAS. Notre xénophobie tue, elle l'a encore fait ce
7 juin dernier.
Communiqué
de CASAS
Strasbourg
: un demandeur d’asile meurt dehors
Alvi
CHAHBIEV est arrivé à Strasbourg pour demander l’asile.
Il
ne s’est pas vu proposer d’hébergement par les services de
l’Etat. Il avait pourtant signalé que son grave état de
santé nécessitait des soins immédiats.
Il
avait trouvé refuge avec son fils de 19 ans sous une tente.
Il
est décédé le mercredi 7 juin 2018, à proximité du
Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg.
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L’article
L744-6 de la loi du 29 juillet 2015 réformant le Code de
l’entrée et du séjour des étrangers et des demandeurs
d’asile dispose que «l’Office français de l’immigration
et de l’intégration est chargé de procéder, dans un délai
raisonnable et après un entretien personnel, à une évaluation
de la vulnérabilité du demandeur d’asile afin de
déterminer, le cas échéant, ses besoins particuliers en
matière d’accueil. »
L’évaluation
de la vulnérabilité des solliciteurs d’asile, introduite par
la loi de 2015, prévoit de donner, en s’appuyant sur les
besoins particuliers décelés, priorité aux personnes les
plus vulnérables pour l’accès à un hébergement. Nous
constatons que c’est loin d’être le cas.
Depuis
de nombreuses années nous observons, à Strasbourg comme
ailleurs, une insuffisance chronique du système d’hébergement
des demandeurs d’asile. Nous déplorons que la majorité
d’entre eux ne puissent accéder à l’hébergement prévu
par la loi, et que ce droit soit devenu une exception.
Les
demandeurs d'asile n'étant pas autorisés à travailler, ils
sont totalement dépendants de l'aide de l'Etat pour leurs
besoins premiers, et notamment leur hébergement.
Les
conséquences du défaut de prise en charge peuvent être
catastrophiques, comme le prouve le drame survenu à Strasbourg
le 7 juin dernier. La vulnérabilité des personnes se trouve
alors amplifiée : possibles expositions à la malveillance,
risques d’agressions, de maladies ...
La
directive de la commission européenne relative aux conditions
d’accueil prévoit l’hébergement de tous les demandeurs
d’asile.
Nous
en demandons l’application pleine et entière, en dehors de
tout critère de vulnérabilité.
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Faire connaître le traitement inhumain des étrangers sans papiers. Protester contre l'inacceptable.
vendredi 29 juin 2018
Alvi Chahbief
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