Le prochain Cercle de Silence de Strasbourg aura lieu dimanche 30 mars 2014 de 18h à 19h place Kléber, pour protester silencieusement contre la criminalisation des étrangers démunis de titre de séjour
Comme tous les 30 depuis maintenant presque 6 ans, notre cercle se réunira … avec l’espoir que le retour des beaux jours arrêtera la baisse régulière du nombre de participants !
Les derniers mois nous n’étions qu’une petite cinquantaine, bien loin des 200 des premières années. Mais puisque quelques irréductibles ont décidé de poursuivre cette action, nous continuons.
Nous nous heurtons toutefois aux mêmes questions matérielles : quelles associations pourraient se relayer pour assurer la copie des tracts ou la recherche d’un local proche de la place Kléber pour entreposer notre matériel ? Nous réitérons notre appel aux bonnes volontés !
L' information du mois :
Un extrait du commentaire de Pierre HENRY (directeur général de France terre d'asile) dans la lettre mensuelle de FTA, qui résume les changements induits par la transformation du Fonds Européen pour les Réfugiés en Fonds Asile, Migrations et Intégration - avec en gras le meilleur et le moins bon...
Un fonds européen pour les réfugiés et les migrations augmenté de près de 50 % pour la période 2014 - 2020 et une nouvelle façon d'en simplifier l'usage, voilà ce qui aurait pu satisfaire toutes les associations, même les plus grincheuses, qui accompagnent au quotidien les demandeurs d'asile.
Les craintes soulevées par la transition du FER (Fonds Européen pour les Réfugiés) en tout nouveau FAMI (Fonds Asile, Migration et Intégration) se sont - majoritairement - envolées : la refonte en un seul programme de tous les instruments financiers, prévoit qu'un minimum de 20 % des ressources soit réservé à l'asile et 20 % à l'intégration. Le spectre d'un budget essentiellement orienté vers l'éloignement des personnes s'éloigne donc.
Reste cependant que dans la queue de ce programme se cache un venin : le manque d'anticipation de la mise en œuvre du FAMI par l'État Français. Faute de visibilité sur les modalités de fonctionnement du programme, les associations devront poursuivre - sur leurs fonds propres - leurs activités d'accompagnement des demandeurs d'asile et réfugiés financées dans le cadre du FAMI, sans doute jusqu'à la fin de l'année. Le préjudice est d'autant plus grand que de nombreuses structures subissent déjà des retards de paiement et que beaucoup sont très appauvries.
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