Le
cercle de silence de Strasbourg de mai 2020 n’aura pas lieu.
À
défaut, nous vous invitons à contempler la photo ci-dessous, et ce
qu’elle dit de nous.
Le
nombre d’avanies commises contre les étrangers déborde de loin
les capacité de digestion et de synthèse de notre pauvre énergie
bénévole. Nous vous invitons ce mois-ci seulement à contempler une
photo (source ici) :
https://pbs.twimg.com/media/EZGbUk0XQAcyE-r?format=jpg&name=small
C’est ce que voient désormais les requérants ou requérantes à la Cour Nationale du Droit d’Asile : depuis les chaises au premier plan, le visage du ou de la juge en tout petit sur l’écran.
C’est ce que voient désormais les requérants ou requérantes à la Cour Nationale du Droit d’Asile : depuis les chaises au premier plan, le visage du ou de la juge en tout petit sur l’écran.
Juge
unique, au lieu des
formations de trois prévues par la loi.
Le
gouvernement a pris prétexte de l’épidémie pour organiser ainsi
ces audiences, au moins jusqu’à la fin de l’état d’urgence
sanitaire. Il est vrai que les enjeux devant cette Cour sont
minimes : il ne s’agit en général que de la vie ou de
l’intégrité physique des gens, qui demandent le statut de
réfugié. Jamais des
gens risquant leur vie ne seraient renvoyés, voyons.
*
Pourquoi
par vidéo ? Officiellement, pour éviter des occasions de
contamination. Mais alors, pourquoi par juge unique ?
Officiellement, aussi pour éviter des occasions de contamination.