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cercle de silence de Strasbourg
lundi
30 septembre 2019, 18-19h pl. Kléber
rejoignez-le,
même quelques instants
En juin dernier les
six associations mandatées par l'État pour assurer l'aide juridique
dans les centres de rétention ont publié1
leur rapport 2018.
La violence
dont elles rendent compte s'est accrue particulièrement,
sous quantité d'aspects :
- nombreuses
expulsions vers
des pays où les gens seront en danger,
ou bien où, gravement
malades, ils ne pourront poursuivre les soins,
-
multiplication des décisions
et procédures illégales
par les préfectures, et occupation maximale des CRA, enfermement de
personnes en procédure Dublin (non encore visées par une mesure
d'éloignement),
-
toujours le droit dérogatoire outre-mer,
qui rend ineffectifs les droits les plus élémentaires
(exemple : expulsions de parents chargés de famille, seuls, leurs
enfants étant confiés à l'aide sociale !),
- graves problèmes
d'accès aux soins
en rétention, et notamment absence
de soins psychiatriques,
alors que l'enfermement
de personnes psychiquement malades s'accroît,
- tout cela a engendré
de grandes
tensions
dans de nombreux CRA, avec des grèves
de la faim,
beaucoup d'automutilations,
- et dans ce paysage,
toujours plus de familles
avec enfants
en rétention (traitement jugé inhumain et dégradant par la CEDH)…
Voici
quelques précisions et chiffres sur tous ces points, et quelques
mots sur la situation au CRA de Geispolsheim.