vendredi 26 janvier 2018

Lettres aux parlementaires / la violence de la rétention


Prochain cercle de silence de Strasbourg
mardi 30 janvier 2018 18h-19h place Kléber
Rejoignez-le, même quelques instants 

Un projet de loi « Immigration-Asile » est en cours de discussion au Parlement. Nous vous invitons à écrire à votre député à ce sujet, et plus largement sur l'attitude du gouvernement envers les étrangers vivant ou arrivant en France.

D'autre part, après une longue fermeture pour travaux depuis novembre 2015, le centre de rétention de Geispolsheim, à côté de l'aéroport de Strasbourg-Enzheim, a rouvert le 15 janvier dernier.

Quelles que soient ses conditions matérielles, la rétention est violente parce qu'elle est un enfermement, de surcroît dans un lieu où il n'y a rien à faire. Elle l'est aussi parce qu'elle engendre des faits violents. Dix très brèves histoires en témoignent, rapportées par une salariée de la Cimade travaillant au Centre de Rétention du Mesnil-Amelot (à côté de Roissy). Elles sont arrivées en 2017 ; cette salariée les a rapportées sur son compte twitter (15 janvier 2018, compte twitter.com/Fo_bis). Nous sommes responsables de cela.

1/ Une mère se fait amener son enfant par son père pour pouvoir l’allaiter en salle de visite.